vendredi 13 juin 2008

À quand la toilette extérieure B.C.B.G?



Depuis quelques années, la sur-consommation provoque chez moi un malaise. De vague sentiment d'embarras, l'inconfort face à cette sollicitation féroce et brillante qui parvient à cibler dans le mille, à coups de dizaines de nouveaux besoins à combler, s'est transformé en malaise bien senti.

Ces gadgets à la tonne qui nous envahissent et qui se disent indispensables... Cette image d'un chez-soi essentiel au bonheur avec ces pièces de plus en plus grandes et luxueuses... Ces... (Euh... Respirons par le nez... les maux de coeur reprennent... ) Savez-vous ce qui a amené mon écoeurantite à sa phase aiguë? Les circulaires de certains grands magasins qui offrent maintenant des sets de salon pour l'extérieur... Pas des ensembles de patio, des p'tites causeuses en rotin... Non, non... De gros sofas et fauteuils plus haut de gamme que mes propres meubles de ''salon intérieur'' (parce qu'il faudra préciser maintenant lorsque l'on invitera la visite à passer au salon intérieur ou extérieur...) La goutte fut le tapis... Cette grande carpette pour agencer le tout... bien en place sur le gazon sur laquelle les gros meubles étaient joliment disposés avec les décos, les plantes et tout le tralala... Ça m'apparaissait tellement ridicule, tout ce décor si ''intérieur'' dans une cour arrière.

Et voilà, après l'énorme BBQ à 1000$ (encore une fois plus dispendieux que ma propre cuisinière qui me sert pourtant tous les jours), que c'est le tour du salon... À quand les rideaux entre les arbres? La toilette extérieure bon chic,bon genre dont on ne pourra plus se passer, sous peine de ressentir un grand sentiment de frustration et d'envie (c'est le cas de le dire... ;-) ? Misère... On ne s'en sortira jamais... Sommes-nous si malléables??? ;-S


Merde, faut se remettre les valeurs à bonne place. Se gâter, oui... mais aussi s'interroger sur la pertinence de certains achats. C'est sûr: je ne puis juger; je n'ai pas les moyens de me payer ces sets de salon. Qui sait si j'avais plus d'argent qu'il ne m'en faut pour vivre convenablement... Inviterais-je mes invités à passer au salon extérieur ou aurais-je plutôt une pensée pour celui, beaucoup plus triste, de certains...

vendredi 6 juin 2008

Bell et bien compliqué...


Bell m'énaaarve! Que dis-je?! Elle ne fait pas que m'énerver... Je la déteste. J'EXÈCRE Bell! Du plus profond du fond ben creux de mon moi-même! Une trop grosse entreprise qui ne parvient pas à gérer sa ''biggosité'' (Pfff... j'en perds mon latin). Un service exécrable... On vous passe d'un service à un autre, on tente chaque fois, à chacun des départements, de vous vendre des services dont vous ne voulez pas... On vous cache des détails pour vous embarquer dans des offres plus avantageuses les unes que les autres (foutaises!)... Vous parlez à des gens qui se trouvent à mille lieues de chez vous, qui ne semblent même pas comprendre la moitié de ce que vous leur racontez... Il faut surveiller ses factures (un forfait avantageux m'a déjà permis de recevoir une facture de quelque 73$ pour un seul mois sans interurbain... Wowww... la pauvre demoiselle à l'autre bout du monde a vite appris combien j'étais ''impressionnée''... Pfff...

Je reviens du travail, tantôt... Plus de tonalité sur ma ligne résidentielle... Un nuage de boucane m'est sorti par les oreilles... Ce matin, j'ai téléphoné pour interrompre le service du cellulaire... (Ma fille l'a perdu.) Merde, c'est le cellulaire qui est perdu, pas le téléphone de la maison!!! Redonnez-moi mon service!!! Grrrr! Qui a dû embarquer dans la voiture, faire quelques kilomètres pour trouver un téléphone publique dans sa verte campagne pour rappeler la compagnie de nigauds? Bibi, bien sûr... ;-S


En novembre dernier, un technicien est venu installer une soucoupe sur ma maison... Euh... ''J'en ai déjà une, l'informai-je en pointant la chose. Je veux le service, pas d'une deuxième soucoupe.'' Elle datait de quelques années, mais bon... Je n'avais guère envie de me retrouver avec deux ''décos'' sur le toit... Impossible de faire autrement, m'apprend-t-il. Il n'a pas le droit de ''monter'' sur les toits, il doit faire l'installation sur les murs ou sur le bord accessible du toit. Soupirs... Okay, j'ai signé un contrat, faut bien que je le respecte, sinon ça me coûtera des bidous pour annuler... Go pour la deuxième antenne. Nous profitons donc d'un service satellite presque sans reproche tout le bel hiver... Le printemps arrive, les bourgeons éclosent et les feuilles grandissent... et Bibi ici-même perd son signal... Bibi appelle Bell qui lui répond de jouer à la technicienne, de vérifier les fils, de monter sur le toit, de vérifier les degrés avec une boussole, d'aller déranger un voisin avec le récepteur pour en vérifier le bon fonctionnement... Euh... Vous êtes sérieux, ai-je demandé? Oui, m'a-t-on répondu, un peu gêné. Grrr... Dites plutôt : Maintenant que Bell a le contrat signé pour deux ans, elle s'en câlisse que vous ne bénéficiez plus du service pour lequel vous payez... Finalement, j'ai fini par retrouver mon signal : L'épais de technicien n'a jamais pensé que le gros érable vers lequel pointe la soucoupe allait, un jour de printemps, comme ça, avoir des feuilles qui allaient inévitablement bloquer le signal... C'est en ploguant le fil sur l'ancienne soucoupe qu'on a pu retrouver Vrak TV... Non, mais... Que dire d'autre que souligner combien je rêve de la flusher??? Bell et bien simple???... Foutaises! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué et faire de l'argent à tour de bras sur les pauvres gens, hein???